Début juin, je pensais que j’écrivais ma dernière chronique du confinement. Le déconfinement allait bon train et nous étions heureux de pouvoir sortir pour faire autre chose qu’acheter du papier toilette. L’optimisme était de mise, même si nous avons dû chambouller nos vacances. Mais je me trompais : le confinement, ce n’était pas fini.
Le déconfinement insouciant n’aura duré que quelques semaines. Début juillet déjà, les contaminations repartaient à la hausse et la joie d’avoir retrouvé une vie presque normale s’estompait avec l’annonce de nouvelles mesures sanitaires. La pire mesure n’était pas le port du masque obligatoire dès qu’on fait deux pas hors de chez soi.

Un 15 août trop calme
A Liège, le plus gros impact de la pandémie a été l’annulation des fêtes du 15 août en Outremeuse. Pour les Liégeois, cette fête est une tradition immanquable où l’on célèbre le folklore et le passé à grands renfort de peket.
Évidemment, cette annulation était parfaitement logique : il était impossible de maintenir un événement où des milliers de personnes viennent s’entasser dans les ruelles d’Outremeuse.

Le calme, mais pas la tempête
N’empêche. Quand le 15 août arrive, le silence et l’absence te plombe le moral. C’est le coup de grâce, après l’annulation des festivals, des concerts, des spectacles. Me voilà à ruminer chez moi, à tenter de mettre des mots et des images sur mes sentiments du moment.

En me promenant dans le quartier d’Outremeuse, au début du confinement, le silence et le calme m’ont frappé. En Roture, l’épicentre du quartier, il n’y avait pas un chat. Dans cette ruelle bordée de bars et restos, c’est toujours fort calme le matin, à des années lumières de la foule du 15 août, mais là c’était particulièrement désert. J’ai pris quelques photos, filmé quelques plans vidéo, sans trop savoir ce que je voulais en faire.

Une vidéo nostalgique
Ce week-end, alors que je tournais chez moi comme un lion en cage, j’ai trouvé. J’ai monté ces images en alternance avec quelques flashs des fêtes du 15 août. Une façon d’évoquer ce qui fut et qui aurait pu être. Ce montage improvisé est devenu cette courte vidéo mélancolique et nostalgique.
Un peu de poésie
Sur Facebook, j’ai improvisé ce texte en accompagnement de cette photo.

Confinement artistique et culturel
Au-delà de l’annulation de la fête, j’ai une pensée pour tous les artistes, les musiciens, les membres de sociétés folkloriques, les techniciens, tous ceux dont le présent (et parfois l’avenir) sont remis en cause par la pandémie. Tous victimes du confinement culturel et artistique qui ternit notre existence.
Reportage très intéressant
même si c’est un peu triste de ne plus pouvoir se réunir, voir des spectacles, des concerts. Sur la côte atlantique, grâce à la présence des nombreux touristes, nous avons quelques animations culturelles, mais nous sommes en manque !!! Nous espérons que tout cela ne va pas durer pour nous permettre de retrouver notre optimisme (et les gens du spectacle, leur gagne-pain) !
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Espérons que ça ne dure pas trop, en effet. Ou alors, que des alternatives et des plans B soient proposés. C’est aussi l’occasion de réinventer la culture et les spectacles.
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ndré Botella
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Merci pour vos images et commentaires pertinents sur cette période trés particulière Bon courage l’ ami Bien amicalement André Botella
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Merci et bon courage à vous.
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Tout finira par passer – en tous cas, cela vous permet de redécouvrir la belle ville et de penser à son passé – amitiés et merci 🙂
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« All Things Must Pass », comme le chantait si justement George Harrison. La situation est triste, difficile à vivre parfois, mais elle permet aussi de voir les choses différemment et de relativiser. C’est aussi l’occasion de prendre le temps. De vivre, de créer, de découvrir…
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C’est toujours difficile de se dire que certaines fêtes que l’on connait n’auront pas lieu cette année. Les images de l’année dernière sont tout de même là pour mettre un peu d’ambiance ! 😉
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