Nous vivons des temps incertains. Perdus entre le confinement et le déconfinement. Entre la peur du coronavirus et le désir éperdu de retrouver une vie normale.
Nous vivons dans un entre-deux, une bulle d’anormalité où se dessine un quotidien différent et un futur inquiétant.
Cette crise est difficile à vivre pour les artistes et créatifs, contraints à vivre au ralenti et inquiets devant les impacts de la crise économique qui s’annonce.
Tous ces sentiments contradictoires m’ont inspiré à revisiter les quelques photos que j’ai prises pendant le confinement sur un mode plus sombre.
Mes dernières sorties au centre de Liège se sont faites par des journées printanières ensoleillées et lumineuses. Cette lumière colorait d’un optimisme léger le surréalisme de ces images d’une ville vivant au ralenti.
En décidant de traiter ces mêmes photos en noir et blanc, j’ai voulu voir où ce changement de direction artistique emmenait les images.
Dans la vidéo Ghost Liège, j’ai remixé les images vidéo, en noir et blanc, dans un montage plus poétique que narratif, en me focalisant sur l’absence de présence humaine dans la ville fantôme.
Pour les photos, ce n’est pas toujours les images sans personne qui m’ont le plus intéressé. Parfois, c’est les silhouettes qui m’ont guidé, avec leur mystère, leurs histoires évoquées.
Le noir et blanc impose son propre style, estompe des détails, renforce des ombres, souligne des contrastes. La temporalité glisse, l’ambiance se métamorphose.
Le noir et blanc trace un nouveau parcours à travers ces vues familières. Et tout en accentuant la profondeur des ombres, n’intensifie-t-il pas la lumière ?
Sans couleurs auxquelles se raccrocher, le regard s’égare dans le labyrinthe des images, rebondit de reflet en éclat de lumière à la recherche d’un chemin.
A vous de me dire si vous préférez le noir et blanc ou la couleur.
Belles photos et techniques … Mais une ville sans vie est hélas bien triste.
Confinement oblige bien évidemment…
Cordialement
Michel
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Merci Michel. Une ville sans vie, c’est triste, c’est vrai. Mais en tant que photographe, ce genre de moments et d’ambiances m’ont toujours plus attiré que les foules. La vie revient, les villes vont s’animer à nouveau. Il faut juste un peu de patience et de prudence.
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dans ce cas de figure je préfère le noir et blanc. La couleur est aussi agréable pour de nombreux autres thèmes!
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Le noir et blanc pour cette période de crise sanitaire mondiale me paraît un excellent choix. De bien belles photos pour le plaisir des yeux et qui nous transportent chez toi (pour ceux qui sont loin !). Bon dimanche 🙂
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Merci Sylvie !
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Liège ne mourrai jamais,elle rebondie de plus belle.
Covid passerait comme un orage et Liège reprendrait sa place parmi les grande ville mondiale
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La couleur est plus joyeuse mais le noir et blanc intéressant ! J’aime bien celle avec le magasin qui s’appelle ’embuscade’, ça m’a fait sourire ! 🙂
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Pour l’anecdote, « L’Embuscade » n’est pas un magasin mais un bar. 🙂
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Reportage très intéressant. Pour moi le noir et blanc ajoute à la tristesse de nos villes vides. J’aime la présence des silhouettes qui nous donnent un espoir… personnellement, le vide des rues au début du confinement ajoutait à l’inquiétude, presque une autre dimension !
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