
Cette semaine on célébrait le bicentenaire de la bataille de Waterloo. C’est en effet le 18 juin 1815 que Napoléon perdait sa dernière grande bataille face aux forces alliées européennes.
Cet événement historique est célébré de diverses manières selon les pays. En Belgique, on a sorti les tambours et les trompettes, pour une reconstitution de grande ampleur sur les lieux même de la célèbre bataille (5 000 figurants, 360 chevaux, une centaine de canons,…). En France, en revanche, on préfère oublier ces commémorations.
Alors, que faut-il retenir de Napoléon. Etait-ce un héros, qui fit basculer l’Europe dans la modernité ? Ou un tyran sanguinaire qui noya les nations européennes dans un bain de sang. A moins que la vérité soit entre les deux, puisque l’un n’empêche pas l’autre.
Quoi qu’il en soit, les multiples fantômes de Napoléon me suivent partout. A Waterloo évidemment, où, enfant, j’allais visiter mes grands-parents. Nous allions manger au restaurant, au pied de la célèbre butte.
Pendant que les repas s’éternisaient, de la poire au dessert, arrosés de fine Napoléon, je m’esquivais. Je les ai escaladées quelques fois ces 226 marches menant au fameux lion en fonte dominant la morne plaine. Quand il pleuvait, c’était le Panorama de la bataille et sa toile circulaire retraçant le déroulement de la bataille, qui avaient ma préférence.

A Liège, ma ville natale, Napoléon fit une visite officielle en 1803 et laissa en cadeau ce portrait signé Ingres. Longtemps exposé au Grand Curtius, le musée d’art et d’histoire de la ville, il est est à présent un des chefs-d’oeuvre des collections de La Boverie.

Contre toute attente, Napoléon Bonaparte est aussi présent à Bratislava, notamment avec cette statue assez comique, qui fait le régal des touristes, avec son fameux chapeau qui semble lui cacher les yeux.

Il est possible de faire tout un parcours Napoléon, en français, avec le meilleur guide touristique de Bratislava, Jacques Hoflack.
Je me souviens aussi de cette autre statue, impériale, de Napoléon, parfaitement mise en valeur au Palais des Beaux-Arts de Lille.
Une statue en majesté qui n’a rien à envier à celle qui trône aux Invalides, à Paris, où l’Empereur repose dans un énorme sarcophage.


Napoléon est partout, même à Londres, à Trafalgar Square. certains touristes français s’obstinent à le voir au sommet de la Colonne Nelson. La colonne doit pourtant son nom à l’amiral Nelson, qui défit Napoléon à la bataille de Trafalgar.
Liège, j’aime !
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les français sont chauvins ! Ils vous diront que Bonaparte était corse à Waterloo et français à Austerlitz ! J’ai appris récemment que le « petit » Bonaparte, que je pensais aussi grand que Sarkozy -hors talonnettes-, mesurait 1.69 m, ce qui était une taille normale pour l’époque. Alors, pourquoi « petit » ?
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Ma taille aussi depuis que je me suis affaissé, avec l’âge et les durs labeurs ,et pourtant je ne suis pas » Dictateur « , juste Bûcheron …!!!
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Mon tableau préféré est celui d’Ingres (que je ne connaissais pas encore) !
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Sympa, ce petit tour d’horizon, qui commence par ces souvenirs d’enfance. Et à travers tes photos des différents lieux, on sent bien qu’il te suit, ce Napoléon ! Jusqu’à Bratislava, où je n’aurais pas imaginé qu’il existe une telle statue : un Napoléon nain (ou à genoux !).
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