En 2018, je vous invitais à photographier la ville quand il fait très froid. Dans ce nouveau billet, changement de perspective. On quitte la ville et se tourne vers les détails pour capter des images que seul le gel peut nous offrir.
Les premiers jours de ce mois de janvier ont été tristes et sombres. Du gris, de la pluie, un manque de lumière qui n’encourageait guère à sortir pour faire des photos. Mais ce week-end, la météo a changé, nous offrant un temps très froid mais lumineux. J’ai donc enfilé ma doudoune, saisi mon appareil photo et suis sorti pour une longue promenade dans les bois.
On parle souvent de la beauté de la neige, mais le givre et le gel sont aussi des raisons de se réjouir des températures hivernales. Mais cette fois ce sont moins les cristaux de gel et les lumières glaciales qui m’ont intéressé qu’une simple flaque d’eau.
En gelant, puis en dégelant et regelant, d’étranges dessins et motifs se sont formés dans une grande flaque dans les bois. En les photographiant en gros plan, j’ai obtenu ces étranges images abstraites. Elles m’évoquent des cartes de paysages imaginaires.
J’imagine des icebergs, des banquises, des îles désertes encerclées par les glaces.
J’y vois un fascinant ballet de créatures fantastiques nageant dans l’eau figée par le froid.
D’autres y verront peut-être des galaxies glacées ou les surfaces inhospitalières de planètes inconnues.
Il y a tant à voir et à imaginer dans simplement un peu d’eau glacée.
Quand je suis rentré au chaud, j’ai été surpris par le résultat, par la beauté de ces micro-paysages captés en macro. Et ça me donne envie de continuer à explorer ces paysages imaginaires dès que le temps le permettra.
Et vous, que voyez-vous dans ces images ?
Très joli, tu as bien fait de sortir de chez toi ! J’y ai vu des surfaces de planètes ! 😀
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