Comme toutes les grandes villes, Liège souffre des embouteillages aux heures de pointes. Des torrents de voitures se déversent dans les rues de la ville. Même ceux qui ont choisi les transports en commun en sont victimes. Les bus restent coincés dans le flux de véhicules et les retards s’accumulent.
Depuis quelques jours, la situation est devenue tout simplement insupportable. Suite à la conjonction de sondages à des points stratégiques du réseau routier, en préparation des travaux du tram (censés améliorer la mobilité à moyen terme), et de différents travaux d’adaptation ou de rénovation, c’est l’enfer sur les routes dans et autour de Liège.
Un trajet qui prenait 20-30 minutes en prend le double voire le triple. Et l’usager des transports en commun en est réduit à combiner train, bus et marche à pied pour espérer réduire un peu la durée du trajet.
Aux arrêts de bus, les gens attendent désespérément des bus qui n’arrivent pas. Tandis que certains automobilistes prennent leur mal en patience. Mais après le boulot, tout le monde aspire à rentrer chez soi rapidement.
Les gens s’énervent, s’engueulent. Le stress monte et la fatigue s’accumule. Sans compter l’énorme pollution que génèrent ces bouchons. Tandis que les responsables de la mobilité de la ville « envisagent » de prendre des mesures, on mesure leur impuissance à accoucher d’un plan de mobilité qui concilierait la voiture avec les transports en commun, le vélo et les modes de transport alternatifs. « La Mobilité », c’est un bel argument électoral, mais en réalité, c’est l’immobilisme qui règne, au propre comme au figuré.
En attendant, je suis plusieurs fois descendu du bus pour faire un bout de chemin à pied (et prendre quelques photos). Ou, dans le bus prisonnier du trafic, je me suis amusé à essayer de photographier les gouttes de pluie sur la vitre en testant la mise au point de mon appareil.
Mais ce que les Liégeois veulent, ce n’est pas des moyens de « passer le temps » dans les bouchons, c’est une vraie politique de mobilité, cohérente et ambitieuse, pour améliorer à la fois leurs conditions de vie, leur humeur et le climat.
J’ai connu cela ! La « mobilité » commence par des aires de stationnement réclamées à grands cris. Un paradoxe. Et sûrement la preuve que Liège est une grande f(v)ille !
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Là, on touche le fond ! Je ne sais pas si c’est la preuve que c’est une grande ville, c’est surtout la preuve que la gestion de la question est inadaptée.
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On a créer une aire de parking à la sortie de l’autoroute de Vottem , on y voit guère plus de deux ou trois voitures m’a t’on dit , en plus des lignes de bus ont été déviées pour passer par là , mais ça a fait beaucoup de mécontents… Affaire a suivre.
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Il me semble avoir lu qu’une des deux lignes de bus desservant Vottem avait été supprimée, sans véritable solution de rechange. Construire des parkings à l’écart de tout, c’est bien, mais sans un plan pour améliorer l’offre et la circulation des bus, ça ne sert à rien.
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à Vottem sont parquées les camionnettes des livreurs! Cette air de parking est tout simplement ignorée par les usagers.
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il ne faut pas confondre les bouchons à Liège avec les bouchons de liège ! ⏳ Allez courage, l’été approche!
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Les bouchons, je n’aime que ceux qui font « Plop » et qui laissent couler du vin ou du champagne quand on les enlève 😉 .
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En France aussi, nous connaissons cela dans beaucoup de villes… côté Atlantique, nous avons les bouchons de Pâques à Septembre, car il y a beaucoup de touristes et de voitures. Les routes ne sont pas adaptées à cette augmentation de véhicules, les rond-points sont vite bloqués, ainsi que les bretelles… quant aux parkings, ils sont souvent pleins à craquer… Les temps de trajets sont doublés et je ne parle pas de la pollution… mais que faire, sinon prendre son mal en patience !!! Courage, les Liégeois ! 🙂
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Bouchon de Liège ? Désolée, j’ai pas pu m’empêcher de faire le jeu de mots ! :p
Ça doit être dur tous les jours, ça me rappelle la grève perlée sur 3 mois à la SNCF l’année dernière … une horreur, et comme tu dis, le soir, après le boulot, on a tous qu’une envie, c’est de rentrer à la maison.
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