Dans l’article précédent, je vous expliquais pourquoi j’ai choisi de remplacer mon vieux reflex par un appareil hybride et pourquoi j’ai commandé un Canon EOS M50. L’heure du test a sonné : il est temps de découvrir si c’était un bon choix et de tester de quoi le M50 est vraiment capable.
Déballage
La boîte qui contient le M50 n’est pas beaucoup plus petite que celle du 500D. Pourtant, en sortant le boîtier de l’appareil de son carton, je n’ai pas pu m’empêcher d’être surpris par sa petite taille et son poids léger. J’avais déjà vu l’appareil en magasin, mais nu, sans aucun objectif, le M50 est vraiment menu. Pas aussi fin qu’un compact, mais presque.

Même s’il est petit et léger, l’appareil paraît solide et inspire confiance. Je retrouve la qualité de fabrication de Canon.
Avant de pouvoir tester l’appareil, il faut charger la batterie (avec l’adaptateur inclus dans la boîte) et monter l’objectif 15-45mm sur le boîtier. Ce montage se fait très facilement.
On ne trouve dans la boîte qu’un guide de démarrage rapide. En quelques pages, il vous explique comment insérer la batterie et la carte mémoire dans l’appareil, monter l’objectif et prendre vos premières photos. Pour maîtriser les nombreux réglages et fonctions de l’appareil, il faudra télécharger le mode d’emploi complet depuis le site Canon.
Premières photos
Il faisait très mauvais en janvier, quand j’ai reçu l’appareil. C’est donc en intérieur que j’ai pris mes premières photos avec le M50. En basse lumière, l’appareil monte rapidement dans les ISO. Je l’ai laissé grimper jusque 6400 ISO pour voir comment il gérait le bruit. Et le résultat est assez convaincant, bien meilleur qu’avec le 500D ou le LX100. A 6400, le bruit est nettement visible mais les photos restent exploitables. Jusque 1600, voire 3200, le bruit reste discret.

L’utilisation de l’appareil est facile. L’écran tactile facilite l’accès aux menus et aux réglages. Les boutons sont plutôt bien placés. Le débutant pourra s’appuyer sur le mode automatique et l’utilisateur Canon trouvera ses marques rapidement. L’ergonomie et la prise en main de l’appareil sont bien pensés (pour les droitiers) : malgré sa petite taille, le revêtement et la forme du boîtier empêche la main de glisser et vous aident à bien agripper l’appareil.
La principale particularité au niveau de l’utilisation du M50, c’est le besoin de déverrouiller l’objectif avant de commencer à prendre des photos. Après quelques utilisations, c’est un réflexe qui s’acquiert rapidement.
Les premières photos prises en extérieur se sont révélées décevantes, moins à cause de l’appareil que de la météo. Par ce temps gris et pluvieux, les images paraissaient ternes et délavées, tristes à mourir.

Les conditions climatiques se sont succédées : le gel a suivi le froid, puis est revenu le printemps. Autant d’occasions de tester les possibilités du M50 et de constater que la qualité est au rendez-vous au niveau des couleurs et de la finesse des images.

Le M50 propose un mode RAW compressé (C-RAW), qui permet de réduire la taille des fichiers sans altérer leur qualité. Mes premiers tests avec ce nouveau format sont plutôt concluants. Dans Lightroom, je ne vois pas de différence entre les RAW compressés et non compressés.

Malgré leur qualité, les photos brut de capteur du M50 me semblent toujours un peu terne et un peu plates. Après un petit tour dans le module développement de Lightroom, elles révèlent tout leur potentiel.
Premières vidéos
Entre le 500D et le M50, en vidéo, c’est le jour et la nuit. Autant le 500D semblait conçu pour décourager le photographe à utiliser le mode vidéo, autant le M50 a visiblement été pensé pour un usage polyvalent, pour la vidéo autant que la photo.
D’abord, le bouton vidéo est placé juste à côté du déclencheur, bien mieux que sur le 500D (dans le dos, perdu à côté de l’écran) et sur le LX100 (au dos, au-dessus de l’écran). Un mode est dédié ) la vidéo, mais on peut également filmer dans les autres modes. Le M50 est aussi un des premiers appareils Canon à filmer en 4K, mais je n’ai pas encore testé.
A l’extérieur, la qualité des images est vraiment bonne en vidéo, mais en basse lumière, c’est plus délicat. Dans cette vidéo mettant en scène les Playmobil (pour la chaîne YouTube de ma fille Lucie), le bruit est un peu gênant. Il faut dire que la lumière était particulièrement mauvaise ce jour-là.
Premières déceptions
A première vue, la qualité du viseur électronique me semble moins performant que celui du LX100. Cette impression devrait être confirmée par un comparatif plus poussé. Je ne suis pas emballé par ce viseur.
Je ne me suis pas encore habitué à l’objectif 15-45. La stabilisation est efficace, la qualité est globalement bonne, mais la netteté ne me semble pas uniforme à certaines ouvertures. Il me faudra encore un peu de temps pour décider si j’ai besoin/envie d’un autre objectif.

La modification de l’ouverture se fait grâce à une bague autour du déclencheur. Quand vous n’y êtes pas habitué, l’emplacement de ce réglage n’est pas très intuitif et trop sensible.
Premier verdict
Après quelques semaines d’utilisation, mon impression générale est globalement positive. Le rapport qualité/taille est excellent. Malgré ses allures de jouet, l’EOS M50 en a sous le capot. Avec son capteur APS-C performant, son écran tactile orientable, sa qualité d’images et ses nombreuses possibilités de réglages, il a tout pour devenir mon appareil principal. Pour l’instant ses petits défauts ne me posent pas de problème. Je me réjouis de partir en vacances pour continuer à explorer le potentiel de cet hybride. On en reparle dans quelques semaines ?
j’en connais un qui va bien s’amuser!😎🤸♀️vivement les vacances!!!
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thank you for this.
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