Début septembre, l’été torride s’est achevé brutalement.
La nuit gagne du terrain. La pluie revient. Les températures chutent brusquement. La canicule s’efface devant l’automne qui approche.
Les hasards et imprévus de la vie quotidienne m’ont amené à prendre une série de photos toutes plus mystérieuses les unes que les autres, sans quitter la ville de Liège. Des instantanés improvisés de mystère, embués, brumeux, pris à l’iPhone.
Je suis… embué
Le voyage commence dans un bus, avec par la fenêtre embuée la vision mystérieuse d’un monde hybride où l’imaginaire se fond dans la réalité.

Aux Bruyères
On s’arrête ensuite à l’hôpital Notre-Dame des Bruyères, un soir gris, vaguement brumeux. Pris par surprise par les jours qui raccourcissent, je succombe à l’ambiance.

La silhouette imposante de l’ancien hôpital évoque un manoir de film d’horreur.

Dans l’air froid et humide, les lumières tracent un chemin vers le parking.

Mystère et vieux pavés
Autre soir, même ambiance.
Je m’aventure au centre de Liège pour un vernissage. Il ne pleut plus, mais la nuit drape de mystère les vieux pavés et les vieilles pierres de la ville presque déserte.

Les monstres de la ville s’éveillent la nuit…

Dans l’obscurité du soir, les endroits familiers du quotidien se métamorphosent en lieux étranges.

Les pas résonnent dans le silence assourdissant de la ville désertée.

La chute des températures a vidé les terrasses et les rues.

Il y a quelque chose de déprimant dans ces rues abandonnées et désertées. L’obscurité et les lumières du soir nous laissent découvrir les lieux différemment. Dans le mystère et l’étrangeté, dans le mélange de l’ancien et du moderne, l’imagination du flâneur s’envole.

Il est temps de rentrer. A l’arrêt de bus, je regarde les vitrines illuminées du grand magasin Inno. Deux grands écrans LED déversent en boucle leur message publicitaire devant une place quasi déserte. En plein débat sur le coût de l’énergie, cette image du gaspillage vient briser le mystère.

Epilogue

J’aime beaucoup ce reportage ! Il est vrai que l’obscurité entraîne notre imagination vers des contrées lointaines… et avec ces photos de rues vides et sombres, on est presque dans un polar !
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