Je vous emmène au KIKK Festival, le festival des cultures numériques et créatives, qui s’est déroulé du 1 au 4 novembre à Namur (Belgique). Au programme : des conférences, des workshops et un dinosaure.
Il a bien grandi le KIKK Festival depuis ses débuts en 2011. Rappelez-vous, j’étais parmi le public de la toute première édition, au Palais des Congrès de Namur. J’avais esquissé quelques dessins pendant les conférences.
J’y suis revenu en 2012 comme illustrateur « officiel » du festival, pour notamment dessiner en direct sur iPad, postant en live le résultat sur les réseaux sociaux.

Le KIKK Festival était déjà alors un rendez-vous incontournable pour tous les passionnés d’art numérique, de cultures digitales et de nouvelles technologies. Au fil des ans, il n’a cessé d’accroître ses ambitions et sa notoriété, attirant des orateurs et des exposants prestigieux venus du monde entier et présentant à chaque édition des conférences passionnantes et des oeuvres d’art innovantes et surprenantes.
Pour cette 8e édition, les organisateurs ont vu grand. Depuis quelques années déjà, le festival s’est étendu sur deux lieux voisins (le Palais des Congrès et le Théâtre de Namur). Aux conférences, se sont ajoutées des expositions éphémères d’art digital.

Et cette année, le festival s’est disséminé dans tout Namur, en proposant tout une série d’installations et d’oeuvres d’art à travers la ville. Il s’étend maintenant sur quatre jours, puisque en plus des deux jours de conférences, de workshops et de rencontres, on pouvait découvrir les expos tout le premier week-end de Toussaint.

Malheureusement, je n’ai pu assister qu’à une seule journée cette année et c’était bien trop peu pour tout voir. Ma vidéo et les quelques photos de cet article ne sont donc qu’un aperçu très partiel de la richesse du festival.

Les conférences étaient captivantes. Je n’ai pas vu le temps passer. Du scientifique-artiste fasciné par les microbes (François-Joseph Lapointe et le microbiome) à Nelly Ben Hayoun, un monstre de talent et d’énergie, en passant par les expérimentations de Kyle McDonald ou les époustouflantes projections de Kate Dawkins.

Autant de personnalités, de visions, de présentations très différents, mais tous fascinants. Et découvrir un tel cocktail d’innovation et de créativité futuriste dans l’écrin somptueux tout en dorures et moulures qu’est le Théâtre de Namur, avait quelque chose d’ironique et de paradoxal.

La météo était de la partie. L’écran de nuages s’est déchiré en fin de matinée. Ces rayons de soleil automnaux étaient les bienvenus. Les festivaliers en ont profité pour aller se restaurer à un des food trucks ou s’aérer la tête entre deux conférences.


Le dinosaure gonflable semblait lui aussi apprécier le soleil et n’arrêtait pas de me fasciner. Je n’ai pas pu résister au plaisir de le photographier sous (presque) tous les angles.

La journée s’est terminée dans un feu d’artifice d’images, de sons et d’idées. Les plus endurants pouvaient continuer la fête à la party organisée par le festival.

Des images plein la tête, j’ai repris le train pour Liège. Vivement la prochaine édition.

Heureusement qu’il y a un I entre les K ! sinon j’aurais tremblé!
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Merci pour la visite… pas sûr que le paisible diplodocus soit le meilleur dinosaure pour garder.
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C’est vrai. Mais avec un T-Rex, pas sûr que beaucoup de monde serait venu 😉 .
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Je ne connaissais pas ce festival, ça à l’air intéressant. Le diplo est top, je comprends que tu l’aies pris sous tous les angles, j’en aurai fait de même ! 🙂
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