Ils ont emporté le Totem.
Ils l’ont arraché à la terre des ancêtres. Entraîné dans un long périple, dans les cales d’un bateau.
Pour terminer ici. Une grande cage. Un grand musée. Une grande cité.
Assoupi, sous la lumière zigzagante, sous les projecteurs et les regards, le Totem attend son heure.
Il attend le bon moment pour réveiller sa magie…
Le contexte : le British Museum à Londres
Ce n’était pas la première fois que je visitais Londres. Mais c’était la première fois que je la photographiais avec un appareil photo numérique. Un tout petit compact, très bas de gamme.
C’était en revanche la première fois que je visitais le British Museum, un des plus célèbres musées du monde.
Je n’étais pas venu pour ce totem. C’est plutôt pour les collections égyptiennes et grecques. Mais j’ai ressenti le pouvoir de ce totem tout simple. Il était pourtant chargé d’histoire(s).
J’ai ressenti aussi le contraste entre la magie des objets exposés, parfois vieux de plusieurs millénaires, et la modernité du lieu. Comme le Louvre, le British Museum a en effet subi une rénovation en profondeur , aussi belle que spectaculaire.
Le mythe : le Totem
Contrairement à la première Mythologie urbaine, ce n’est pas un mythe qui a inspiré ce texte. Le totem est un objet rituel qu’on retrouve dans de nombreuses sociétés traditionnelles dans le monde. Il peut servir comme emblème d’une famille, d’un clan ou d’une tribu.
C’est un objet charge de symboles et de sens, qui a inspiré à la fois des penseurs (Freud) et des artistes.
Le totem est principalement associé aux tribus amérindiennes. Ceux du British Museum proviennent de Colombie-Britannique, au Canada.
Mais on trouve des totems sur tous les continents.
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