A Londres, il n’y a pas que Madame Tussauds à visiter. Il y a aussi de véritables musées, comme le vénérable British Museum. Après le divertissement, place à la culture. Après les tickets d’entrée hors de prix, place à… la gratuité. Et oui, comme d’autres musée de Londres, le British Museum est gratuit !
Il paraît que c’est un des plus beaux musées du monde, mais le premier abord est plutôt décevant. La façade classique est imposante mais finalement assez banale.
Tout change quand on traverse le porche et entre dans la cour intérieure, qui est une magnifique réussite d’intégration entre architectures ancienne et moderne (aussi réussie que la Pyramide du Louvre, dans un genre différent). Cette cour est devenue ainsi le coeur du musée, d’où s’articulent les différentes sections.
Ca bouchonne devant la Pierre de Rosette, à l’entrée de la section égyptienne. On fait la queue pour un selfie devant ce vieux morceau de stèle qui permit à Champollion de déchiffrer les hiéroglyphes. Ce succès est surprenant : bien sûr elle a une valeur historique et scientifique indéniable, mais sa dimension esthétique fait pâle figure en comparaison d’autres pièces rassemblées dans la galerie égyptienne, dont ces statues colossales de pharaons.
Pendant que je fournis quelques explications à ma fille aînée, la cadette mitraille dans la galerie. Ces statues sont encore plus impressionnantes vue à hauteur d’enfant, comme en témoignent ses photos.
Pourtant, ce ne sont pas toujours ces grandes pièces qui sont les plus belles. Comme ce fragile modèle réduit de felouque, qui a traversé les siècles jusqu’à nous.
Après la section égyptienne, les enfants commencent à donner des signes de fatigue. Elles ont mal aux pieds, elles ont faim. On survole donc à contrecoeur le reste des collections. Il y a pourtant bien d’autres trésors à découvrir : statues colossales de Babylone, bas-reliefs assyriens, sculpture grecque, frise du Parthénon, mosaïques romaines, art chinois,… Impossible de tout voir en une seule visite. Il faudra revenir.
Retour dans la cour centrale pour une pause gourmande bien méritée. Nous ne sommes pas les seuls à avoir eu cette idée. Il y a foule. Les places assises sont une denrée rare aux deux cafés, qui servent boissons, petite restauration et pâtisseries « so british« . Il y a tant de monde que beaucoup se sont assis par terre, épuisés.
Un dernier tour à la boutique, bien achalandée, et nous pouvons quitter le musée. Avec des pieds en miettes mais des merveilles plein les mirettes.
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