Pendant que le dessinateur entre en transe, le modèle s’enfonce dans sa propre méditation. C’est presque une posture de yoga. Autour d’elle, le silence est presque total. On ne perçoit que la caresse des crayons et des pinceaux sur le papier. Le temps est suspendu.
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beau dessin, belle plume. Avec un ananas sur le crâne à la place du chignon on aurait senti le vent des îles tahitiennes de Gauguin. C’est peut-être ça, l’Art, l’envol d’une plume vers des milliers d’îles, forcément poétiques.
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Merci. L’art c’est l’imprévu. Le souffle mystérieux de l’inspiration qui vous transporte, vers d’autres îles, en effet.
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