
« How does it feel
How does it feel
To be without a home
Like a complete unknown
Like a rolling stone ? »
Pourquoi faut-il qu’il fasse froid pour que l’on se souvienne des sans-abris ? Comme si personne ne dormait dans les rues les autres saisons. Comme si un temps plus clément rendait la situation plus supportable.
Et il n’y a pas que les SDF. Il y aussi les mal logés, les mal chauffés. Autant de témoignages qui affluent de gens en panne de chauffage. Ou qui n’ont pas les moyens de le faire. Autant de drames indignes de notre époque. Autant d’histoires qui paraissent surgir d’un autre siècle, d’un livre de Zola.
« How does it feel
How does it feel
To be on your own
With no direction home
Like a complete unknown
Like a rolling stone ? »
Il y a quelque chose de tellement symbolique dans cette photo. Dans ce « sens unique » qui écrase cette silhouette qui s’éloigne dans la tempête de neige. Quelque chose qui m’a rappelé les mots « No direction home » de la chanson « Like a Rolling Stone » de Bob Dylan (1965). Une des grandes chansons de Dylan, qui parle de revers de fortune et de perte des illusions.
« When you got nothing, you got nothing to lose
You’re invisible now, you got no secrets to conceal. »
Des paroles profondes et cruelles, qu’illustre bien ce clip de la reprise par les Rolling Stones.
En écho à ces mots, et à près de cinquante ans de distance, il y a ce slam de Flaw, alias Florian Houdart. « Apprendre à lutter » :
« Nous avons bien trop de choses
Mais il nous manque l’essentiel
Situation qui nous rend moroses
Enfermés sous un jour sans ciel
Ils nous parlent toujours de la crise
Mais encouragent ceux qui la causent
Ils nous ont volé le temps des cerises
Pour nous vendre celui des roses
Cette beauté parsemée d’épines
Nous obsède du berceau au cercueil
Les silhouettes doivent se faire fines
Et nos icônes seront du tape-à-l’œil »
(+)
j’aime toujours autant la neige !
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Bonjour, ici, j’ai la version de Wolfgang Ambros:
Peace
xandi
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Merci. Etrange de l’entendre ainsi en Alllemand…
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