Après avoir assisté au son et lumières puis au feu d’artifices du Nouvel An au centre de Bratislava, nous nous sommes promenés dans le coeur historique (cette zone piétonne entourant la grand-place) à la recherche d’un bar ou d’un café où boire un verre et se réchauffer un peu.
La température de l’air était basse. Le vent froid vous gelait les pieds mais l’ambiance était plutôt chaleureuse et agréable.
Un petit comique avait apporté un autre sens à une des célèbres statues de la ville, au coin de la place de l’Hôtel de ville. Au lieu de nous saluer, le gentleman de métal du Café Mayer semblait exécuter un tour d’illusionniste pour nous.
L’atmosphère brumeuse et ouateuse de cette nuit du Nouvel An était esthétiquement des plus agréables. Elle mettait en valeur les illuminations de fin d’années tout en apportant une touche de mystère.
L’Hôtel de ville, en particulier, émergeait de la nuit et semblait jeter un oeil bienveillant sur les festivités du passage à 2018.
Dans le centre historique, tous les bars étaient bondés. Nous nous sommes donc un peu éloignés du centre pour trouver un endroit.
Il y avait moins de monde que dans le centre et les ambiances devenaient de plus en plus étranges et fortes.
Tout à coup, nous étions dans une zone temporelle un peu bizarre, avec ces architectures du temps du communisme et ces néons et logos modernes.
Les lumières semblaient nous montrer la voie, mais ce nous faisions fausse route.
Après avoir erré un peu, nous avons fini par trouver un café providentiel. C’est finalement au Bukowski Bar que nous avons passé la fin de soirée.
L’endroit avait quelque chose de très surréaliste. Un nom très américain pour ce bar alternatif, jeune et branché, tapi dans une architecture typiquement slovaque, à la fois grandiose, décadente et décatie.
Nous y avons passé quelques temps sous le double regard de l’écrivain et des angelots, avant de nous décider à lever le camp et d’aller dormir. C’était déjà notre dernier jour à Bratislava et dans quelques heures il nous faudrait reprendre la route…
j’adore ce cinquième cliché après l’atmosphère brumeuse…agréable et c’est vrai qu’on oubli vite le froid lorsque c’est si chaleureux
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Merci !
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J’ai dormi à Bratislava il y a longtemps. Mais la différence à l’époque était très sensible par rapport à Prague (riche). Bratislava sentait beaucoup, dirais-je, la Méditerranée . Il y régnait une atmosphère spéciale, un vent de sud. Nous avons dormi chez un particulier, un papi rencontré en ville dans l’après-midi qui nous a proposé son logis, lui allant dormir on ne sait où. Mais on ne savait pas trop où il nous trimballait et nous avons atterri dans un bloc d’immeubles en périphérie: tout s’est bien passé! Ce souvenir a une quarantaine d’années, il faut dire !…
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La générosité slovaque n’a pas changé. Les blocs d’immeubles non plus.
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L’atmosphère brumeuse est géniale … et providentielle pour les photos c’est clair ! 🙂
Le bâtiment du bar, à l’intérieur, est très intéressant, comme quoi, toutes les belles choses ne sont pas dans le centre ! 🙂
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Non, toutes les belles choses ne sont pas dans le centre. Mais quand on quitte le centre, les architectures sont plus hétéroclites, le baroque côtoient l’art nouveau et surtout les bâtiments de l’époque communiste. J’y reviendrai sans doute dans un futur article…
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Merci pour le partage de cette ambiance si particulière, on se demande comment va finir la nuit ! la brume et la nuit sont vraiment bien captées.
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Expérience super bien racontée, avec de superbes photos !
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Merci encore au guide, pour nous avoir entraîné hors des sentiers battus et fait découvrir le Bukowski. 😉
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