Ce jour-là, j’avais rendez-vous chez le dentiste. Après la séance de torture buccale, j’ai décidé de faire un tour alentours. Dans mon sac, j’avais emporté mon appareil photo, à tout hasard.
Le temps était maussade. Le ciel couvert n’était pas idéal pour les photos. Et puis en traversant la passerelle, j’ai croisé un groupe de dessinateurs en train de croquer la ville. Je ne sais pas si c’étaient des étudiants en art ou de futurs architectes.
Je suis aussi dessinateur. Je connais très bien ces postures toutes concentrées, cette espèce de transe où ce qui est autour du sujet tend à s’estomper. Pour une fois, j’étais de l’autre côté de la barrière, un simple spectateur. Un photographe contemplant des dessinateurs dessinant la ville.
Cette série de photos m’a largement consolé de la grisaille. Et j’aime même pu faire d’autres photos intéressantes ce jour-là. Mais celles-là, c’est pour une autre fois…
Pour moi, c’est plus méditatif que transe ! Je crois que chacun y trouve ce qu’il cherche. Merci pour ces photos revitalisantes, Gilderic.
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Transe, c’est peut-être un peu excessif comme terme. Quoique. Dans mon cas, ça exprime bien cet état hors du temps et presque hors du réel…
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Excellente diversion !
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Ce temps gris (avec un post-traitement adapté et uniforme) donne une belle atmosphère. Tranquillité concentrée !
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C’est la preuve qu’il ne faut pas nécessairement une bonne météo pour réussir de bonnes photos.
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En tous les cas, pas de cannes a pêche …!!!
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Ce sont bien des dessinateurs, pas des pêcheurs 😉 Même si certaines photos de la série puissent laisser planer le doute…
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Très belle idée, et belles images.
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Merci !
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