Je me souviens d’une grosse exposition « Star Wars » il y a quelques années à la Cité des Sciences à Paris (puis à Bruxelles). Cette nouvelle expo « Star Wars Identities« , à la toute nouvelle Cité du cinéma cette fois, saura-t-elle être à la hauteur ?
Me voilà donc avec ma fille à la Cité du cinéma à 10h du matin, à faire la queue en attendant l’ouverture des portes de l’exposition. Heureusement qu’il ne pleut pas. J’ai réservé pour 10h 30, par internet: pas question de faire le déplacement à Paris pour trouver porte close. C’était plutôt une bonne idée puisque c’est complet pour toute la journée.

Enfin, les portes s’ouvrent, nous pénétrons dans le hall d’entrée. On entend la musique emblématique de John Williams et quelques bruitages. L’ambiance me rappelle un peu la file d’attente dans l’attraction « Star Tours » à Disneyland Paris. Les billets sont scannés. Nous recevons un audio-guide et un étrange bracelet en caoutchouc.
Ce bracelet contient un capteur et sera notre sésame tout au long de l’exposition. C’est lui qui va nous permettre au début du parcours de créer un personnage, puis de le faire évoluer au cours de notre visite. Cela amuse beaucoup ma fille de 11 ans. Je suis plus blasé, mais un peu curieux tout de même.

Comme son titre l’indique, le fil rouge de « Star Wars Identities » est le thème de l’identité. A travers l’exemple des destins exceptionnels d’Anakin Skywalker, le futur Dark Vador, et de son fils Luke Skywalker, une dizaine de bornes vidéos, mêlant animations (au graphisme fort sympathique) et extraits de films des deux trilogies, envisagent comment nos personnalités se construisent à travers les apports génétiques et les événements rencontrés au cours de la vie.

Ce thème prétexte est illustré par de nombreuses pièces tirées des archives Lucasfilm : costumes, accessoires, maquettes, éléments de décor, dessins, storyboards,… Tous ces trésors permettent de redécouvrir les différents personnages de la saga : le tour de force derrière la marionnette de Jabba, l’armure de Bobba Fett, les robes d’Amidala et de Leia, la marionnette de Yoda,…


Ils sont très beaux tous ces costumes et ces accessoires. Pourtant hors contexte, ils perdent tout charme, toute vie.

Ce n’est pas la marionnette de Yoda qui m’a le plus impressionné, ce sont les dessins de production qui retracent l’évolution du personnage, du lutin presque disneyen au nom imprononçable au petit extra-terrestre plein de malice que nous connaissons.
Ces nombreux dessins et peintures de productions qui émaillent le parcours qui sont pour moi le clou de l’exposition, en particulier les acryliques signées Ralph McQuarrie, cet illustrateur de génie, qui a grandement contribué à la construction visuelle du film. C’est un vrai plaisir de voir ses peintures.
Avec ces dessins, nous plongeons véritablement dans les coulisses du film et le développement des personnages. Il nous apprennent que Luke a failli être une fille; que Jabba a failli être un contrebandier sur deux jambes; que le look de Chewbacca a (heureusement) beaucoup évolué.
A tout seigneur, tout honneur. Star Wars Identities s’achève avec l’armure rutilante de Dark Vador. Il ne reste plus qu’à décider si le personnage virtuel créé avec le petit bracelet doit rejoindre le côté obscur ou non.
A la sortie, après l’inévitable boutique, il ne reste plus qu’à tirer le bilan de ces deux heures passées dans l’univers de Star Wars. En dépit de son prix d’entrée excessif, l’exposition est une réussite : l’interactivité amusera les enfants et la profusion et la variété des pièces exposées valent le déplacement.
Classieux et enthousiasmant, ça donne bien envie d’y aller. 🙂
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A reblogué ceci sur Fan Actuel.
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HL=huge like… 🙂 j’ai eu la chance de visiter Universal Studios(USA) et Matmata(Tunisie) où de nombreuses scènes des Star Wars ont été tournées…
http://myvirtualplayground.wordpress.com/2014/02/06/matmata-tunisia-star-wars/
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amitiés toulousaines ensoleillées et un formidable week-end! Mélanie
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