
Plus que quelques jours pour visiter l’exposition Tim Burton à la Cinémathèque française à Paris. Elle se termine en effet le 5 août 2012. L’occasion rêvée de re(découvrir) qu’avant d’être un réalisateur doué, Tim Burton est un dessinateur de grand talent, au trait et à l’univers si singuliers. Ce sont en effet les dessins de l’artiste qui composent l’essentiel de l’expo, agrémentés de quelques sculptures (d’après les personnages nés de son imagination fertile) et de quelques accessoires des films (le masque de Batman, le costume et les mains d’argent d’Edward,…)

Il y avait foule ce dimanche pour voir l’expo. Longue file devant les portes de la Cinémathèque (vive les billets coupe-file achetés sur le site bien à l’avance). Tandis qu’à l’intérieur on piétine devant les oeuvres. Pas top pour apprécier les dessins, souvent de petits formats. Il faut prendre son temps. La sélection des oeuvres invitent à découvrir un autre Tim Burton. L’adolescent qui trompait l’ennui de sa banlieue californienne en regardant des vieux films d’horreur et en dessinant. L’animateur de Disney qui oubliait sa frustration de voir ses concept-arts refusés dans une série de dessins satiriques (The Dream Factory),. La galerie de personnages décalés de son recueil « La Triste Fin du petit enfant huître et autres histoires« . Autant de facettes de son inspiration et de sa création, où se retrouve sa poésie noire, où humour et macabre sont inextricablement liés.

On pouvait y voir quelques curiosités et raretés comme les épisodes de la web-série Stainboy (dont le dessin illustre l’affiche de l’expo), une hilarante publicité pour Hollywood chewing-gum ou le clip « Bones » des Killers, où Tim Burton rend hommage au maître de l’animation stop-motion Ray Harryhausen.
En sortant, de l’expo, des images plein les yeux, une seule envie : dessiner, dessiner, dessiner… Et aussi revoir tous les films de Monsieur Burton.

(+)
> Les photos de Stanley Kubrick
> Le Chapelier fou (illustration)
Great post… 😉
J’aimeJ’aime