15 mai 2012.
Dehors, le temps est épouvantable, froid, venteux, pluvieux. Mais ici, à l’intérieur du BAL, le musée des Beaux-Arts de Liège, le climat n’a plus d’importance. J’ai rendez-vous « A l’ombre du silence« , dans le monde étrange de Comès, le temps d’une visite guidée et commentée par le journaliste Thierry Bellefroid, commissaire de cette importante rétrospective d’un des grands maîtres de la BD belge.
L’exposition invite le visiteur à (re)découvrir l’oeuvre de ce pionnier du roman graphique, qui délaissa très vite les contraintes formatées des pages de Spirou et Tintin pour la liberté du mensuel « A suivre… » et des récits plus adultes à la pagination libre.
De « L’Ombre du Corbeau » à « Dix de Ders« , sans oublier bien sûr « Silence« , son chef-d’oeuvre, son univers fantastique se déroule devant le visiteur, à travers un parcours thématique et une large sélection de planches originales, issues de la collection personnelle de l’auteur .
Entre magie et sorcellerie, entre les merveilles de la nature et les horreurs de la guerre, la beauté des femmes et la folie des monstres, Didier Comès a tracé son chemin, patiemment, affirmant son art du découpage, nourri par le cinéma et le jazz, et du noir et blanc expressionniste.
La rétrospective « A l’ombre du Silence » se déroule jusqu’au 16 septembre, au BAL, à Liège
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> De la BD à la réalité (Tintin et l’Escalier de secours)
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