
Elle a débarqué comme une comète dans le showbiz. Comme une héroïne vénéneuse et mystérieuse d’un film de David Lynch. Une beauté vaguement fatale, vaguement monstrueuse. Une poupée chaloupant dangereusement entre vulgarité et fragilité.
Après le buzz fulgurant, c’est retour de flammes et pluie de critiques : cette bouche charcutée par la chirurgie, les rumeurs de plagiat, les performances vocales décevantes.
C’est sur la longueur que Lana del Rey devra prouver son talent et sa singularité. Prouver qu’elle n’est pas qu’une étoile filante de plus dans le paysage. Prouver qu’il y a quelque chose derrière le masque plastique de la poupée sexy. Prouver qu’elle est une artiste et non une créature marketing façonnée de toutes pièces par les producteurs.
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