Voici venues les fêtes de fin d’années. C’est une période pleine de paradoxes, où la joie et les lumières, souvent très artificielles et superficielles, n’arrivent pas toujours à masquer la noirceur de l’époque et des humeurs.
On a beau en rajouter une couche de décorations clinquantes, de cadeaux somptueux et de repas plantureux, impossible d’oublier que décembre est le mois le plus sombre de l’année, que les jours y sont beaucoup trop courts, que les gens, privés de lumière, sont exténués.
C’est un peu ce que j’ai voulu exprimer dans cette série de photos, improvisée.
C’est tout ce que j’aime dans la photo de rue : se laisser surprendre par l’instant, par un moment spéciale, une ambiance particulière, un événement inattendu.
Sortir un soir vaguement pluvieux. Etre frappé par le contraste entre la débauche de lumières et les rues quasi désertes, les gens pressés.
Prendre quelques photos en passant, sans trop réfléchir, sans trop cadrer, sur le vif.
Puis les traiter en noir et blanc. Gommer les couleurs vives, neutraliser le kitsch des décorations et des lumières.
Je vous laisser interpréter ces images. A vous d’imaginer les histoires que cachent les silhouettes fugaces qui les traversent. A vous de choisir si leurs histoires sont des contes de Noël ou si ce sont seulement des fragments de réalité.
A mesure que la nouvelle année s’approche, les lumières de Noël se font plus vagues. Bientôt, elles s’éteindront, ne laissant que les rues mouillées, les ombres et les fantômes.
Très juste observation.
Néanmoins essayons d’être heureux et positifs
amitiés 🙂
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Tout à fait. La mélancolie n’empêche pas l’optimisme. Ce n’est que le revers de la même médaille. Amitiés.
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J’aime bien ton angle d’approche et le traitement des photos qui reflète la face cachée des fêtes de fin d’année ! 🙂
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