
Dés le début, Teheiura le franco-polynésien était le vainqueur idéal. Il a finalement perdu face au très effacé Gérard. « Rien ne sert de courir, il faut partir à point » Cette vieille maxime de Monsieur Lafontaine est tout à fait de mise ici.
La victoire ne se joue pas au mérite, mais aux sympathies, aux alliances. Il vaut mieux passer entre les gouttes, surfer sur la vague plutôt que briller en pleine lumière.
La télé n’est pas la réalité. Elle en est un précipité. Koh Lanta est un condensé de trahisons, d’alliances et de coups-fourrés, de retournements de situation, de coups de gueule et de retournements de veste. La faim. La douleur. Les coups de cafard. Mais autour de cette dramaturgie bien huilée, il y a tout ce que les images ne montrent pas. Des heures et des heures de vie que la production a jugé sans intérêt. Des histoires et des émotions que les monteurs ont rejeté. Des éclats d’existence qui demeurent cachés.
La télé-réalité n’a rien de réel. Ce n’est qu’une fiction. Un spectacle comme les autres. Des personnes transformées en personnages, quitte à les briser au passage.
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